La plume exquise et délicate de Casares dépeint avecvirtuosité une Espagne au c"ur de la Première guerre mondiale, affaiblie et politiquementmeurtrie.Galice, 1912. Quelquesmois avant l'assassinat du Premier ministre Canalejas, une guerre larvée opposeles libéraux anticléricaux aux extrémistes catholiques. Car si les premiersdétiennent le pouvoir politique, les seconds règnent dans les provincesrurales.L'arrivée du cinématographe dans une petite ville galicienne fait l'objet d'unnouvel affrontement entre ces deux factions. Pris en tenaille, l'évêque dudiocèse est amené, bien malgré lui, à prendre parti contre son propre camp.Un portrait vivace de lamontée de l'extrémisme et du rôle fondamental de la presse dans cette Espagned'avant-guerre. Découvrez ce chef-d'"uvre abondamment salué par la critique en Espagne,où il fait toujours partie des meilleures ventes, trente ans après sa parution !A PROPOS DE L'AUTEUR: Carlos Casares est né en1941. Sa famille est profondément religieuse. Cet environnement le mène auséminaire d'Ourense. Pendant cette période, il subit une pression constante dueau fait qu'il parle galicien. Cette atmosphère l'amène à développer un certainnon-conformisme qui l'amène à ses premiers travaux littéraires. Casares finitpar quitter le séminaire et poursuit des études en autodidacte. Pendant sesétudes, il écrit abondamment et publie notamment de nombreux contes en 1965dans le magazine Grial. En 1967, son premier roman, Vento Ferido (Vent blessé)est publié par Galaxia.Dès la fin de sesétudes, il retourne à Xinzo et cherche un poste d'enseignant. Après avoiréchoué à Ourense, il est embauché à Viana do Bolo comme assistant au ColegioLibre Asociado. Il s'y heurte avec le chef d'établissement à cause del'organisation d'événements désapprouvés par le régime de Franco. Il estinterdit d'enseignement en Galice. Il part alors pour le pays Basque et yenseigne, mais finit par retourner rapidement en Galice.
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