"... La musique tenait encore une place assez restreinte dans la somme de mes connaissances artistiques. J'avais commencé le violon et le piano de très bonne heure, travaillant peu ou très irrégulièrement l'un et l'autre. Au bout d'une année de ce double apprentissage, j'avais lâché sans héroïsme le piano, mes qualités d'observation m'ayant amené à cette constatation qui ne souffrait aucune réplique, à savoir que le piano nécessitait l'étude de la clef de sol et de la clef de fa tandis que le violon se contentait de la première seulement. Il va sans dire que j'introduisais cet argument au milieu d'un éloquent réquisitoire où le piano était traité d'instrument décadent et féminin..."