Certains verront dans
Vice vers ça une pochade, une parenthèse, un ouvrage hors ligne.
Certes l'histoire de Denis, un trentenaire coureur de jupons invétéré, qui séduit Sophie, un peu oie blanche peut passer pour une bluette d'intérêt mineur. Cependant, les personnages secondaires, travaillés avec soin construisent peu à peu un ensemble cohérent qui permet à l'auteur d'aller jusqu'au bout de sa démonstration. Sophie fera payer cher une grosse bêtise de Denis, jusqu'à ce qu'elle le retrouve, transfiguré, dans un lieu magique et immémorial.
Façon de parler de la géographie sacrée, et de la rédemption par l'amour, un thème cher au romantisme allemand, et de fustiger au passage la légèreté d'une société parisienne bourgeoise et cosmopolite.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Toujours avec cet engagement, cette opiniâtreté à dénoncer une société insensée, ce souci permanent d'emmener le lecteur sur le chemin qui mène à la beauté, sans jamais oublier de questionner le réel, dans une quête existentielle sans fin, tandis que le lecteur sera emmené vers d'autres mondes, miroirs du nôtre, dans un souffle que la musique lui inspire depuis toujours.