Du désastre colonial sont nés les fondateurs de la littérature algérienne, Mouloud Feraoun, Mohammed Dib, Mouloud Mammeri, Kateb Yacine, Assia Djebar ; du chaos du terrorisme islamiste ont surgi Tahar Djaout, Rachid Mimouni, Mustapha Benfodil et tant d'autres romanciers de ce dernier quart de siècle. Roman, nouvelle, poésie, théâtre consignent, dans une « syntaxe de sang », avec ferveur et véhémence, les tragédies d'hier et d'aujourd'hui. Cet essai repose sur une analyse d'un large corpus de productions littéraires de ces trente dernières années. Il interroge en filigrane la notion de « l'écriture de l'urgence » et la figure littéraire du « bourreau ».
À PROPOS DE L'AUTEUR
Rachid Mokhtari est journaliste, romancier, essayiste et homme de radio. Il s'est spécialisé dans la critique littéraire et artistique. Il a publié plusieurs essais consacrés aux oeuvres majeures de la littérature et de la chanson algériennes.