L'amour ne serait qu'un foyer d'infection, quelque chose comme une maladie contagieuse. C'est l'amour au temps de la maladie. Songeriez-vous à changer le système d'alarme de votre maison ? Cambrioleurs et violeurs n'entreront pas. Mais le danger, l'ennemi vous réveillent la nuit au creux du cauchemar. C'est la sécurité au temps de la névrose. Cette critique gastronomique, dont les articles font la loi, n'a plus goût à rien. Elle est frappée d'inappétence. C'est la peur du désir au temps de la multiplication des objets et des êtres à désirer. Trois exemples, trois récits : on pourrait les citer toutes, les névroses épinglées par T. C. Boyle ; il croque nos peurs, nos ridicules, nos déviances. L'exagération, la caricature, le fantastique, la cruauté composent sa griffe.