Comment l'Église s'est redécouverte et a lancé un défi au monde moderne pour qu'il se réforme
Pendant une grande partie du XIXe siècle, beaucoup de laïcs et de catholiques ont pensé que l'Église et le monde moderne s'opposeraient dans une lutte destructrice. Le triomphe de la modernité laïque - démocratie, libéralisme, éducation de masse, liberté religieuse - allait amoindrir le rôle de l'Église comme acteur de l'Histoire, et cela pourrait conduire à la remise en cause des convictions religieuses.
L'auteur renverse ces idées reçues et révèle comment la rencontre avec la modernité, plutôt que de faire disparaître le catholicisme, a finalement rendu l'Église plus cohérente. Il met en évidence deux grandes ironies : la première est que la modernité a conduit le catholicisme à redécouvrir sa propre essence évangélique ; et la seconde, que le catholicisme, longtemps critiqué comme l'antithèse du projet moderne, a développé des outils intellectuels qui peuvent aider à sauver la modernité de sa déconstruction actuelle.
En cinq actes, il explique comment l'Église catholique, après avoir rejeté la modernité, l'a explorée, adoptée, critiquée et enfin comment elle l'a convertie. Son récit, très argumenté, raconte deux siècles de profonds changements dans l'Église et dans le monde : il montre que nous devons au catholicisme une grande partie de ce qui est le plus noble dans la modernité, mais aussi comment le catholicisme peut apporter des réponses aux grandes questions du XXIe siècle.
Figure de proue du catholicisme aux États-Unis, théologien, spécialiste d'éthique, des droits de l'homme et des pays de l'Est, George Weigel est distinguished senior fellow de l'EPPC (Ethics and Public Policy Center) de Washington. Chroniqueur dans plusieurs journaux américains, il est notamment l'auteur, chez J.-C. Lattès, de Jean Paul II, témoin de l'espérance.